MES POTES
Les copains d'enfance comment les oublier, c'est notre quotidien, la grande part ludique de nos jeunes années.
Bien entendu, dans mon enfance, c'est l'imagination, la lecture et un peu la radio qui nous offrent des loisirs. Alors retrouver chaque jour ses copains, à la maison ou à l'école parait la chose la plus importante.
Dans les pâtures environnantes on à abattu de gros pommiers, les grumes reposent sur le sol, elles se transforment en un tour de main en bateau pirate, en fort apache où en château fort. Que d'heures passées à courir dans les herbes folles après l'indien, le voleur, où "Barbe Rouge"( je lis le journal Pilote ).
On se déguise, on confectionne des arcs,des épées, des lances, dans des branches de noisetier où de sureau. Une branche avec des feuilles est enfourchée comme un fier destrier.
On se déguise avec ce que l'on trouve ici PHILIPPE
La "caisse à savon"
Le grand père de Jean Pierre est menuisier, il nous a construit une "caisse à savon", en réalité une planche montée sur roulettes que l'on dirige avec les pieds, on se lance dans les pentes, les semelles de chaussures s'usent, patins de freins oblige, ils sont contents les parents!
salut JEAN PIERRE
Le père de Philippe a improvisé une table de ping pong avec deux tréteaux et deux planches de contre-plaqué, nous passons des heures dans le minuscule garage à taper dans la petite baballe, le ventre contre la table car il n'y a pas de recul. EXTRA.
PHILIPPE ( A gauche, il est venu me voir à Mers les Bains)
Nous n'avons pas la garrigue, les montagnes des alentours de Marseille, aux Bellons, mon père ne chasse pas la bartavelle, mais en lisant "La gloire de mon père" je me retrouve dans les pas du petit Marcel ( PAGNOL).