ÉPILOGUE, LA FIN DE LA PIÈCE.
ÉPILOGUE, LA FIN DE LA PIÈCE.
Dans mon premier billet, concernant le docteur Félix Kersten
"LES MAINS MIRACULEUSES"
J’évoquais une pièce de théâtre morbide où je vous présentais les protagonistes.
Maintenant nous allons assister à la trame de la pièce.
Felix Kersten er Himmler.
Schellenberg et Brandt sont entrés dans la demeure et Félix retient sur le seuil Himmler pour lui demander d’être amical avec Masur qui est également son hôte. Himmler le rassure.
-Je viens pour enterrer la hache de guerre, rétorque le reichsführer.
Kersten fait entrer Himmler et lui présente Norbert Masur.
Une légère inclinaison de part et d’autre en guise de salut.
-Je suis content de votre venue dit Himmler.
Schellenberg et Brandt entrent dans la pièce, et les cinq hommes s’assoient autour de la table où Elisabeth Lube a préparé une collation.
Au dessus des petits gâteaux, du thé, du café et les petits pots de confitures, autour des propos anodins et la familiarité des gestes, planent six millions d’âmes torturées, crucifiées au nom de l’idéologie nazi.
L’atmosphère est lourde, l’enjeu de cette réunion, s’il peut paraître dérisoire compte-tenu du passif des millions de vies "vaporisées", mais il faut sauver ce qui peut encore l’être, car Hitler veut que les camps et leurs occupants soient dynamités à l’approche des libérateurs.
Himmler toujours arrogant justifie ses actions en termes crûs toujours sûr du bien fondé de l’holocauste de l’extermination des opposants et de l’eugénisme en mode "industriel".
Masur écoute sans broncher, Kersten fait revenir le débat sur l’ordre du jour.
En effet, le 12 mars Himmler et Kersten ont signé un contrat, LE CONTRAT AU NOM DE L’HUMANITÉ. Ce contrat écrit le la main même du Reicshführer, en présence de Brandt, stipule que :
1º Les camps de concentration ne seraient pas dynamités ;
2º le drapeau blanc y flotterait à l’arrivée des Alliés ;
3º On n’exécuterait plus un seul Juif et les Juifs seraient traités comme les autres prisonniers ;
4º la Suède pourrait envoyer des colis individuels aux prisonniers juifs.
Himmler réitère son accord et tergiverse encore comme dans un baroud d’honneur sur des libérations de prisonniers, comme si, l’Allemagne n’était pas perdue.
La 21 avril Himmler quitte l’homme, "l’ami", le docteur miracle. Il sait maintenant que ses jours sont comptés.
FINITA LA COMEDIA.
Épilogue de l’épilogue.
Kersten de retour en Suède se retrouve en but à des tracasseries, car la comte Folke Bernadotte qui, pourtant avec Félix, a organisé l’opération des BUS BLANCS afin de libérer un grand nombre de prisonnier, cherche à dévaloriser les actes du docteur et incite même le gouvernement suédois à ne pas lui donner la nationalité suédoise. Il faudra l’intervention de la reine Wilhelmine des Pays-Bas pour qu’enfin Félix Kersten soit reconnu.
Wilhelmine des Pays-Bas.
Folke Bernadotte.
La France reconnaîtra également les mérite de ce Grand et modeste homme en lui octroyant la Légion d’honneur. Ironie de l’histoire Félix, à la veille d’aller recevoir sa médaille, meurt d’un crise cardiaque le 16 avril 1960.
Félix n’a pas été à ce jour reconnu par le peuple Hébreux comme JUSTE PARMI LES NATIONS
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