GALÈRE GALÈRE.
Au fil de l'eau, que c'est agréable, le clapotis de l'eau sur la coque du canoë, le chant des oiseaux, le coup de queue d'un poisson surpris sous les nénuphars et tant d'autre plaisirs simples.
On rentre cependant un peu meurtri, surtout à mon âge canonique, par la position assise sur le banc de bois. Les épaules vous font un peu souffrir, mais quels bons moments.
Ramer ou pagayer pour le plaisir ou pour le sport, c'est agréable, mais qu'en était-il de ces hommes forcés de ramer aux galères.
Me revient à l'esprit la conférence d'un ancien officier de marine Jean-Pierre Anglade sur: La marine sous le règne Louis XIV. Il avait fait allusion à la vie sur les galères, ainsi qu'à la dureté des conditions de vie des galériens. Quelques pistes mais peu de renseignements.
Monsieur Jean-Pierre ANGLADE (excusez la qualité de l'image.)
Qu'à cela ne tienne, un petit tour sur ma "cutting board" et quelques recherches plus tard, me voici muni d'un début de documentation sur les galères et les galériens.
Je découvre notamment sur gallica un ouvrage écrit par un protestant, Jean Marteilhe, envoyé aux galères pour avoir tenté de fuir la France lors des persécutions qui suivirent la révocation de l'édit de Nantes.
Sur Amazon un livre de André Zysberg : Les galériens ( Vie et destin de 60 000 forçats sur les galères de France 1680-1748) un petit échauffement de la carte bancaire, et la commande est faite.
Et sur You tube cette vidéo, la reconstitution 3D.
Galère La Fleur de lis 1690
Est-ce-que cela vous a mis l'eau à la bouche?
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