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au fil de l'eau
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12 novembre 2014

1916 COL DE LA CHAPELOTTE

Il fut un temps, j'avais rendu hommage à mes deux grands pères qui ont participé à la grande guerre.

14 18 henri

Henri Prévost mon grand-père maternel.(assis à gauche)

 14 18 claude

Claude Blaind mon grand-père paternel.

Il n'y a pas une famille française qui n'ait eu au moins un Parent tué lors de la "der des der".Dit-on.

Je savais par les conversations avec mes parents que mon grand-père Claude avait eu un frère, je ne savais pas lequel, tué lors du conflit.

Un petit tour sur le site Memoire des hommes du ministère de La Défense et voici ce que j'y ai découvert. 

image

 

Le front s'étendant de la mer du Nord à la Suisse, celui ci passait par les monts de Meurthe et Moselle. Là où se trouve le col de la Chapelotte.

Moins prestigieux, si l'on peut utiliser ce terme, pour des horreurs, que le front de la Somme, de Verdun, du Chemin des Dames,

ou des Eparges (Voir "Ceux de 14 "de Maurice Genevois).

Le col de la Chapelotte s'est également couvert du sang des Braves.

Ci dessous un aperçu du conflit relevé sur une brochure. Du massif des Vosges. VOIR ICI .Vous pouvez passer si cela vous paraît long.

Le col de la Chapelotte est le dernier verrou montagneux avant la plaine de Lorraine. Dès septembre 1914, la cote 542 va devenir l’un des plus violents points de friction de la guerre de montagne et illustrer le paroxysme de la guerre des mines.

Le 23 août 1914, la Chapelotte va pour la première fois avoir les honneurs des communiqués : « Le Zeppelin n° 8 a été abattu sur la route de Celle à Badonviller, il venait de Strasbourg. » Mythique, capable bien avant les avions de bombarder Paris ou Londres, il était la terreur des soldats français. Lorsqu’il se dévoile ce matin du 22 août 1914, ceux-ci font feu sur lui avec toutes les armes possibles. Touché, l’engin échappe alors à tout contrôle et va s’échouer sur les sapins au-dessus du col. Toutefois, avant sa chute, « il semblait déjà ne plus obéir à la manœuvre de ses pilotes (...) et il était visible que l’appareil manquait de stabilité. » En fait, il aurait été atteint, peu après son départ... par les tirs de soldats allemands. Ainsi, aux Français victorieux du premier zeppelin abattu par fait de guerre, il convient peut-être d’ajouter quelques soldats de l’empereur.

Des centaines de mètres de galerie.

Aucune avancée n’étant plus possible en surface, c’est sous terre que va se poursuivre la lutte. La première mine, allemande, crève le sol de la cote 542 le 8 juin 1915. Jusqu’au 2 septembre 1917, date du dernier camouflet français, des centaines de mètres de galerie et de puits ont été creusés. 55 mines, dont 38 françaises, ont éclaté sur un front de 150 mètres et plus de 300 tonne d’explosifs ont fracturé jusqu’au tréfonds le sous- sol. À moins 120 mètres sous terre, c’est à la Chapelotte que la plus grande profondeur a été atteinte dans ce type de combat sur l’ensemble des fronts de la Grande Guerre.

Revenons aux propos de mon histoire. Je n'ai pas connu, et pour cause, ce grand oncle et j'ai voulu en savoir un peu plus.

Joseph Marius Blaind est né le 20 juin 1895 à Couches les Mines (Saône et Loire). Il a donc combattu sous le drapeau du 363 ème régiment d'infanterie.

Il était de la classe 1915 je ne sais pas quand il a été mobilisé.

 Autre passage pris sur internet.VOIR ICI

Pendant son séjour dans le secteur de la Chapelotte, le 363 R. I. s'y révèle comme un régiment d'une solidité morale à toute épreuve. La position forme un saillant dans nos lignes entre la vallée de Celles et le ravin d'Allencombe. Elle est entourée d'un cirque de hauteurs où l'ennemi a une puissante artillerie aidée par des observatoires qui lui signalent nos moindres manifestations d'activité. Aussi nos ouvrages sont-ils régulièrement détruits par les tirs de m.w. et de l'artillerie lourde. Ils sont de même inlassablement rétablis par nos hommes.

Les soldats de tous grades qui se sont particulièrement distingués sont très nombreux ; on peut feuilleter au hasard le Recueil d'ordres du Régiment ; de chaque feuillet surgissent des traits superbes de dévouement et de sacrifice. 

 Le moment décisif de mon histoire

 
COMBAT DE LA CHAPELOTTE (25 avril 1916)

 Un renseignement parvenu à la division, quelques jours avant l'attaque ennemie, révélait la présence du 8e bataillon de chasseurs bavarois, dans la vallée de Celles, ainsi que celle d'un bataillon du 23e saxon et de deux bataillons d'ersatz bavarois, faisant prévoir une attaque sérieuse sur le Piton des Colins (542) et le Ravin d'Allencombe.

Le 24 avril, l'ennemi faisait sauter une mine qui bouleversait complètement notre ligne au saillant de la cote 542 (Schirrer).
Le 25 avril, à 8 heures, il bombardait la position occupée par le régiment avec une intensité qui annonce l'attaque (70 pièces de canon, 30 t.w.).
Après une reconnaissance préalable, vers 15 h.15, qui est aisément repoussée, l'ennemi recommence sa préparation et attaque vigoureusement vers 16 h.30.
La position est complètement bouleversée (40.000 obus environ ont été lancés par l'ennemi) ; la garnison, en partie ensevelie dans ses abris. Les Allemands réussissent à prendre
pied dans notre première ligne, mais ils en sont immédiatement repoussés par une brillante contre-attaque, menée par le 6e bataillon du 363e R. I. (commandant COMPANYO), en particulier.

Pertes subies à la Chapelotte : Officiers, 3 ; Troupe, 313 (dont 3 Officiers et 159 Hommes le 25avril). A la suite du combat du 25 avril, le 6 e bataillon du 363e a été cité à l'ordre de la VIIe Armée (ordre n° 16 du 5 juin 1916), avec le motif suivant : « S'est élancé vaillamment à l'assaut ; sous la vigoureuse impulsion de son chef, a chassé les fractions ennemies qui s'étaient infiltrées dans nos lignes à la suite d'un bombardement intense. A réoccupé intégralement la position bouleversée par l'artillerie ennemie et l'a immédiatement réorganisée sous le feu.

Pamis les actes remaquable, et le nombre de tués, j'ai, "eu la chance"de retrouver l'acte final de mon grand oncle.

BLAIND Joseph, soldat de la 6 C. M. : le soldat BLAIND met sa pièce en batterie à 50 mètres de l'ennemi qui progresse dans nos lignes. Il arrête d'abord son élan, mais est bientôt débordé. Il se replie, remet sa mitrailleuse en batterie et tire jusqu'à ce qu'il soit tué sur sa pièce enrayée. 

ENCORE UNE VIE DE PLUS SACRIFIEE PAR LA FOLIE DES HOMMES

 

 

 

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Commentaires
V
Bravo mon cousin tu as bien bosse et on a appris des choses sur la famille.<br /> <br /> Bises Veronique et Joel
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B
Le père de maman était a Verdun',jusqu'à a la fin de ses jours il faisait des cauchemars.<br /> <br /> Mary
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C
Merci pour cette découverte !
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C
j'ai beaucoup aimé ce billet, je suis fière de toi qui a creusé un peu plus loin pour trouver ce que tu ignorais et que toute ta famille ignorait aussi. bravo.<br /> <br /> manouedith
Répondre
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