MANOEUVRES (Suite)

Arrivés sur le lieu de bivouac, édification du campement.

Par groupes de quatre, nous installons notre tente. Chacun a dans son sac à dos 1/4 de la dite tente, soit: un piquet, un triangle de toile et des sardines. Le but est d'emmancher les 4 piquets les uns dans les autres pour former un grand piquet sur lequel sont installées les 4 pièces de toiles, qui assemblées forment une tente pyramidale suffisante pour abriter 4 hommes de troupe; 1m80 et plus s'abstenir sauf à avoir les pieds à la belle étoile.

Pause repas avec l'inévitable ration de combat type E, et son non moins inévitable biscuit de combat.

Ration de combat.

Le biscuit de combat, cela ressemble à un gros TUC mais là ou le TUC est friable, le pain de combat, lui, n'est pas friable et loin s'en faut, attention les dents.

Notre classement de la marche d'orientation n'ayant pas été à la hauteur, bien entendu la nuit qui aurait du être relativement tranquille mis à part quelques fuites de la tente sous le crachin du soir, se transforme en tours de garde, et sommeil en pointillé.

Je ne sais pas comment font les navigateurs solitaires, qui dorment 1/2 heure par ci 1/2 heure par là. Mais qui n'a pas monté la garde ne sait pas ce que c'est d'être réveillé plusieurs fois dans la nuit pour poiroter l'arme à l'épaule dans un guérite.

Passionnant!

En revanche, de temps en temps nous allons monter la garde dans un entrepôt de munitions pendant deux jours, la nuit il faut faire des rondes entre les bâtiments, j'ai un peu les "pépettes" pas du noir mais d'une inspection inopinée d'un gradé, car j'ai tendance à écourter la ronde. Mais dans la journée c'est beaucoup plus cool qu'à la caserne, et pour agrémenter le repas qui se compose le l'inévitable ration sus nommée, nous sortons chercher de bons steaks à la boucherie, et avec les moyens du bord nous improvisons un barbecue.

AINSI S'ÉCOULE LA VIE DE CASERNE.